Me revoilà partie dans cette partie du monde que j’aime, loin des contingences habituelles pour courir et défendre les couleurs de l’Association JCPT – Je Cours Pour Toi. Pas de décalage horaire, un vol de nuit qui nous fait arriver tout frais à destination, et la surprise d’un climat différent en raison de nos hémisphères inversés.
Le Kalahari Augrabies Extreme Marathon est une course à étapes, en autonomie complète, qui se déroule dans le désert du Kalahari, à proximité des chutes d’Augrabies et où le fleuve Orange sert de frontière avec la Namibie. Il y fait très chaud, et lorsqu’il pleut, les chutes se remplissent avec force et violence. Cette année, l’itinéraire du KAEM
nous amène aussi bien près des chutes d’Augrabies, que des terres agricoles privées, puis nous fait traverser des lits de rivières sablonneux et des vignobles verdoyants, tout en nous promenant pendant des kilomètres de zones ésertiques et arides où seules les girafes peuvent nous croiser.
Cette fois ci, nous nous sommes retrouvés à 4 coureurs et amis, et avions tacitement décidé de faire la course ensemble – Ce groupe nous a donné à chacun de la force, de la pugnacité, de la volonté, même dans les moments de doute. Merci à Valérie, Patrick, Yves. Grace à nous 4 réunis nous avons pu donner le meilleur de nous-mêmes.
Encore une course où il faut une moustiquaire sur la tête. Là ce ne sont pas les mouches comme dans mes courses précédentes en Australie et en Namibie faute de bousiers, mais des petits insectes de la famille des moustiques, tout petits, qui ne font pas de bruit, qui arrivent même à passer sous la moustiquaire et qui piquent les peaux les plus sensibles.
Cette année, comme l’an passé, il y a fait très très chaud. Par sécurité, le jour de la longue, l’organisation nous a bloqués à l’ombre d’un CP jusqu’à 16h00, le temps que le soleil stoppe sa progression et que le gros de la chaleur entame son déclin. Nous ragions pour la forme, mais j’étais heureuse de leur décision car nous aurions craqué un
peu plus loin. Et à partir de 16h00, nous 4, pas dans les pas, nous sommes arrivés à 2h00 du matin au bivouac, heureux de l’avoir fait.
Une belle course faite de coureurs habitués, mais aussi d’organisateurs et de bénévoles habitués, qui donnent une atmosphère familiale, amicale. Coupure assurée d’avec son quotidien, organisation sans faille, simple, mais efficace, un tarif très étudié au plus près, et un change monétaire intéressant pour nous. Je recommande +++
Encore merci à tous, coureurs, staff, et photographes qui nous ont offert de très belles photos.
Et merci à Valérie, Patrick, Yves. Grace à nous 4 réunis nous avons pu prendre du plaisir malgré les difficultés.
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin…
Here I am again, in this part of the world that I love. No jet lag, a night flight which allows us to arrive fresh at our destination, and the surprise of a different and warm climate due to us changing hemispheres.
The Kalahari Augrabies Extreme Marathon is a fully self-sufficient stage race that takes place in the Kalahari Desert, near Augrabies Falls, in the area where the Orange River borders Namibia. It is very hot there, and when it rains, there’s often a thunderstorm with heavy down pours. This year the KAEM route traversed the Augrabies Falls National Park and private farmlands, and included sandy riverbeds and lush green vineyards, while it also covered miles of desert and arid areas where only giraffes crossed paths with us.
This time, we were four runners and friends that tactically decided to do the race together. By sticking together as a group, it gave each of us will, strength and tenacity, especially in moments of doubt. Thanks to Valérie, Patrick, and Yves. Thanks to the four of us going together we were able to give the best of ourselves. KAEM is another race where you need to wear a mosquito or face net. Here it is not to keep flies away like in my previous races in Australia and Namibia for lack of dung beetles, but small insects named “muggies” that from part of the mosquito family. These “muggies” are very small, they do not make a noise, and their bite can cause severe itching. They are also persistent and even manage to get in underneath the face net.
Like 2022, this year was also very, very hot. For safety, on the day of the long run, the organisers halted us in the shade of a Check Point until 4:00 p.m., when the heat of the day was broken. We were not pleased at the time off course, but I was actually happy with this decision because we could have fallen further behind. From 4:00 p.m., the four of us moved step by step until we arrived at 2:00 a.m. the next morning at the camp, happy to have completed the long stage.
KAEM is a great race made up of regular runners, but also regular organisers and volunteers, who create a friendly, family atmosphere. This event is a guaranteed break from daily life, flawless organisation, simple, but effective, a fair price, and good value for money for us. I can recommend +++ KAEM!
Thanks again to everyone, runners, staff, and photographers who gave us very beautiful photos. And thanks to Valérie, Patrick, and Yves. Thanks to the four of us coming together, we were able to have fun despite the difficulties.
Alone we go faster, together we go further…